Des personnes font disparaître la
douleur - des brûlures, de l’apparition des dents chez le nourrisson, du
zona, les vers, suppriment les verrues, arrêtent les hémorragies …
On les appelle les "guérisseurs". Il y en a beaucoup et partout. Quand
on en a besoin, on trouve toujours quelqu’un dans notre entourage pour
nous renseigner : « va donc voir M. Untel ou Mme Unetelle, il (elle)
t’arrangera ça ».
Ce n'est pas anodin. Lorsqu'on écoute
des personnes qui ont été "conjurées", on voit qu'il y a des
conséquences graves sur la personne ou sur sa famille.
> Ce couple de personnes très âgées se trouve en difficulté :
crises de violence du mari à
l’égard de sa femme, et phénomènes paranormaux… L’épouse
a utilisé la formule pour la conjuration magique des maladies
(elle a, ainsi que sa fille, le livre des prières de l’abbé
Julio). Son mari est allé voir des guérisseurs.
***
> Cette personne fait
état de difficultés sous forme de maux
de tête récurrents; mais aussi de craquements dans la maison à
heures fixes la nuit et le jour. Sa
grand mère maniait le pendule, avait la formule pour les
brûlures. Sa mère conjurait aussi les brûlures.
***
> Cette dame parle de
sa fille : elle dit qu’elle est
toujours malade, ainsi que son enfant et que les médecins ne
trouvent rien. Quel est son rapport à l’occultisme ? Elle
peut toucher pour les brûlures, le zona… De plus, deux de ses
filles le font aussi, dont celle qui est en question : elle se
touche elle-même… Elle avait aussi emmené sa fille chez des
magnétiseurs toute petite car elle avait des convulsions.
Elle baigne donc dans l’occultisme, et les difficultés de sa
fille peuvent s’expliquer en grande partie par cet aspect.
> Cette personne
est membre d’un groupe de prière, elle est très heureuse dans sa
foi. Mais elle est aussi
fortement habitée par des peurs, et par une difficulté à prier.
En effet, elle-même, comme sa famille, ont émargé à l’occultisme.
Elle a vu aussi des magnétiseurs… Sa
grand-mère conjurait les brûlures ; sa maman manifestait des
rêves prémonitoires; la maman de son mari avait aussi la formule
pour conjurer, et le frère de cette belle-mère avait lui aussi
des dons...
***
>
Ces deux sœurs ont une maman qui
faisait appel à des guérisseurs. Par exemple, l’une a
vu comment se manifestait, à travers un simple contact
téléphonique, l’impact de la
formule magique prononcée par téléphone pour conjurer le feu
: « j’ai vu en direct ce qui se passait ». Celui qui
agissait sur sa mère était un voisin
magnétiseur, dont on sait qu’il était capable aussi
de faire de la magie noire.
Et il semble avoir agi aussi sur d’autres membres de la
famille. Il est possible aussi qu’il y ait eu dans le passé de
la famille, le papa ayant une profession polyvalente dans la
commune, des animosités avec les voisins; d’où de possibles
rivalités et règlements de compte par des rituels
magiques, ce dont leur papa avait parlé. L’une des soeurs a été initiée
au reiki, niveaux 1 et 2, et a fait des exercices sur les
animaux et sur les plantes vertes. Elle est affectée
par une certaine hypersensibilité.
Elle ressent les déplacements
d’énergie. À la mort de son papa il y a quelques
mois, elle a fait une grave
dépression, nécessitant hospitalisation. Mais depuis
l’âge adulte elle a eu des épisodes dépressifs. D’où beaucoup
de soins par des guérisseurs, des magnétiseurs. Elle
a même été chercher du côté des médecines
ayurvédiques, avec ouverture des chakras...
NE JOUONS PAS AVEC LE FEU
> Cet
enfant, âgé d’une dizaine d’années, fait des crises de violence
à la maison de façon répétée, avec des insultes, des gros mots,
de l’agressivité… et cela depuis l’âge d’un an, autant
dire depuis sa naissance. Lors de ces crises, il est comme hors de
lui-même, puis brusquement cela cesse. Mais cela peut durer deux
heures de suite. Les parents ont consulté deux psychologues qui
n’arrivent pas à poser de diagnostic. Récemment ils
sont allés voir un magnétiseur; avec son pendule, il a
affirmé qu’il y avait eu quelque chose dans la maison, notamment
dans la cuisine ; peut-être un décès par pendaison… (on
voit à quel point ce genre d’affirmation peut être outrancière et
mal venue).
Au cours de la conversation,
l’enfant révèle qu’il a peur
constamment, qu’il a souvent des cauchemars, du moins des
réveils en sursaut dans la nuit. Dans l’escalier, il
a l’impression que quelqu’un l’observe par-derrière. Il
entend des coups frappés, des gens qui marchent ou qui courent
(sa sœur a aussi entendu, ainsi que les parents). Il
entend aussi son papa ou sa maman l’appeler (mais du haut
de ses dix ans, il fait remarquer que ça peut être son imagination
!)
En faisant parler les parents, qui
avaient fait appel à un magnétiseur, on découvre que depuis
trois, voire quatre générations, il y a dans la famille des
personnes qui conjurent les brûlures. Il est difficile de
reconstituer la descente généalogique de ce don, mais la maman de
cet homme le possédait, tandis que son papa allait voir des
magnétiseurs. Si l’on remonte en
amont on s’aperçoit que les deux grands-mères avaient la formule
pour conjurer les brûlures ; et actuellement le papa de cet
enfant a reçu la formule est l’a exercée lui-même sur sa femme
ou d’autres personnes.
Il semble qu’il y ait dans la
famille beaucoup de maladies. La
maman de l’enfant avait déjà consulté un magnétiseur, il y a
cinq ans ; revenant de cette séance, en s’allongeant à la
maison, elle avait été pendant de longues heures saisie de
soubresauts.
La sœur de l’enfant témoigne aussi
qu’elle a elle-même des crises
de violence. Et le
garçon dit qu’il ne croit pas en Jésus et n’y croira jamais.
Il semble totalement fermé à cette perspective. Il le répétera
encore à la fin de la prière de libération, au cours de laquelle
le papa abandonne son don de sorte qu’on puisse aller plus loin.
Le témoignage de
Chantal
Au cours de l’année 1995,
sur un marché, un homme que nous connaissions un peu comme étant
guérisseur, me donna, sans que je ne
le lui demande, « un don » pour guérir les brûlures.
Je me suis trouvée à le pratiquer, sans trop savoir si cela
marcherait, pour une personne qui s’était brûlée avec une chaudière
; le résultat a été stupéfiant. Il m’est arrivé d’autres fois de
l’utiliser pour des brûlures et quelques autres problèmes de peau.
(...)
Pourtant, je me posais toujours la question de savoir si cela venait
de Dieu. Mais étant donné qu’il y avait une guérison, je me disais
que cela venait certainement de lui puisque cette pratique aidait
les autres....
Toutefois, cette
possibilité existant, l’année d’après, j’ai cherché à aller plus
loin. Si je pouvais faire ce genre de chose, j’avais peut-être
d’autres capacités ? Alors, pourquoi
ne pas essayer la pratique du pendule? Mais toujours pour
le bien des autres, ce qui était évident pour moi !
J’ai donc utilisé ma chaîne et ma médaille d’abord sur des photos,
puis sur un alphabet ; je posais des questions et, heureuse aubaine,
le pendule improvisé se promenait sur la feuille, et je recevais
des réponses qui, soit dit en passant, correspondaient à ce
que, au fond de moi, je souhaitais entendre ; j’aurais déjà dû me
méfier !
Continuant cette pratique, il s’est fait que les
réponses sont venues directement dans mon esprit, chaque
fois que je me servais du pendule, puis
pratiquement sans interruption ; jour et nuit, je me suis
retrouvée obsédée par des pensées mensongères et méchantes, me
faisant croire des choses qui n’existaient pas et faire des choses
insensées.
De deux choses l’une : ou j’étais folle, ou bien j’étais possédée.
C’est ce que je me suis dit. J’ai demandé à mon époux de faire venir
le curé de notre paroisse qui m’a dit que j’étais malade (pourquoi
pas !)
Puis le médecin m’a fait
hospitaliser dans un établissement neuropsychiatrique où
j’ai passé trois semaines avec un traitement inadapté vu les
circonstances, puis de nombreux mois très difficiles et douloureux
physiquement et moralement.
Cet état de chose s’est amélioré tout doucement et j’ai pu reprendre
une vie à peu près normale sans toutefois trouver le bien-être
jusqu’en juin 1999 où j’ai rencontré un couple qui m’a proposé de
venir à leur groupe de prière, que j’ai fréquenté régulièrement.
En octobre, lors d’un repas fraternel entre membres du groupe nous
parlions de ce que le Seigneur avait fait pour nous et j’ai parlé du
«don» que je possédais; et là
deux personnes m’ont dit que cela était mauvais et qu’il ne fallait
pas s’en servir. Horreur !
Je suis rentrée chez moi où j’ai passé un début de nuit affreux,
terriblement angoissée et ne sachant que faire. Alors, je me suis
mise à prier Marie, moi qui jusqu’à présent ne pensais guère à elle,
et le calme s’est fait en moi, j’ai pu m’endormir tranquillement.
Le lendemain, je me suis confiée à mes amis, qui après m’avoir
écoutée m’ont conduite dans une communauté où un père m’a écouté et
a fait une prière de
délivrance, je pense.
Quelque temps après, un prêtre est venu faire un enseignement dans
notre groupe de prière, sur le sacrement de réconciliation. Et là,
j’ai su aussitôt que c’était ce qu’il fallait que je fasse ; je
me suis donc confessée. Et durant une semaine, tous les
matins, je me suis rendu, à la messe pour trouver Jésus dans le
sacrement de l’Eucharistie !
Dans un sacrement de réconciliation j’ai
fait la promesse au Seigneur de ne plus jamais me servir de ce
soit disant « don », et depuis, je n’ai pas à regretter
cette promesse, car il m’a fait des cadeaux et des grâces qui valent
largement celui-ci. Depuis, je suis sûre d’avoir aidé plus de
personnes que je ne l’aurais fait avec. Bien sûr d’une façon moins
spectaculaire mais tellement plus chrétienne !
D'autres
témoignages
> Les verrues
avaient disparu... mais progresssivement, la prière me devin
impossible... Alors que j’étais adolescente, le vis les trois
derniers doigts de ma main gauche se couvrir subitement de dizaines de
verrues. Sur le conseil de ma grand-mère, j’allai consulter une
guérisseuse qui « faisait merveille ». Elle prit ma main dans une des
siennes... LIRE
LA SUITE
> Une imposition de
mains pour des verrues... Geneviève approchait de la trentaine
quand elle découvrit avec joie qu’elle était enceinte de son troisième.
Son couple « marchait bien » et ils désiraient cet enfant. Cependant,
plus les semaines passaient et plus elle se sentait mal. Au début, ils
attribuaient cela aux bouleversements liés à la grossesse, mais
rapidement ils se rendaient compte que les symptômes étaient plus
sérieux, comme si elle commençait une dépression. Ils ne comprenaient
pas. Ils s’aimaient et tout allait bien, alors, pourquoi ce mal-être si
profond ? Elle alla consulter un médecin qui lui conseilla repos et
médication. Mais rien n’y fit. Plus les jours passaient et plus
Geneviève dépérissait. Elle ne supportait plus le fait d’être enceinte.
LIRE LA
SUITE...
> Une charmeuse de
feu. Tout était allé si vite… C’est un matin de novembre, un
matin comme tous les autres. Je me dépêche de préparer le
petit-déjeuner. Le lait chauffe. Dan et Émilien jouent avec une petite
navette spatiale. Ils ont la fâcheuse idée d’ouvrir la porte du four de
la gazinière pour s’asseoir dessus. En cinq secondes, la cuisinière
penche et le lait bouillant se renverse : Émilien le reçoit sur le dos.
Jean-Louis réagit très vite et de façon très appropriée. Il emmène
Émilien dans notre chambre, épargnant aux enfants et à moi-même la vue
des brûlures... LIRE
LA SUITE...
> L'HÔPITAL
ET LES GRANDS BRÛLÉS... Certains services d’urgences font appel
à eux, notamment pour des grands brûlés, et des hôpitaux à la pointe de
la technologie, comme en Suisse ou aux Etats-Unis, les intègrent dans
les traitements afin d’optimiser les résultats. Le flirt entre système
hospitalier et guérisseurs se joue davantage dans le monde des
infirmières que dans celui des médecins. Discrètement informés, les
chefs de clinique laissent souvent faire… à condition que l’on n’en
sache rien.
Les journaux produisent régulièrement des dossiers sur la question.
En voici un dans le journal La Dépêche : La
médecine s’ouvre aux guérisseurs
> AU COURS DE L'ÉMISSION "LA FOI PRISE
AU MOT" SUR "SATAN" (KTO, 2020), LE P. JEAN-BAPTISTE EDART EST TOUT À
FAIT CLAIR SUR L'ORIGINE DE CE POUVOIR DE COUPEUR DE FEU...
Regarder ce passage
Pouvons-nous
avoir des conséquences quand quelqu'un de notre entourage a agi sur
nous à notre insu ?
"Une autre « difficulté », plus délicate encore, se trouve dans le
bénéfice involontaire d’une aide paranormale occulte. En effet, il n’est
pas rare que certaines personnes présentent des troubles d’ordre
spirituel alors qu’elles n’ont, à leur connaissance, jamais entrepris de
démarche paranormale sous quelque forme que ce soit. En creusant un peu,
elles, finissent par apprendre que quelqu’un a consulté pour eux ou en
leur nom (souvent une personne proche avec une photo) des médiums ou des
guérisseurs.
C’est ce qui arrive entre autres dans le cas de guérisons à distance,
par téléphone, etc. Il en va de même quand cela se fait en milieu
hospitalier sans en avertir les patients. Cela complique singulièrement
les choses et oblige à être au clair avec ses proches sur ces sujets
(affirmer clairement son désaccord sur de telles pratiques).
Le Mal ne peut avoir de prise sur une personne que si une « porte a été
ouverte » ; or elle peut l’avoir été à son insu par quelqu’un de son
entourage. Nous pourrions dire que ce
bénéfice involontaire fonctionne sur le même mode que la solidarité
dans le Bien quand nous portons les difficultés ou les souffrances de
quelqu’un, même sans qu’il le sache, par nos prières, nos jeûnes et
nos privations. L’Église catholique, depuis bien longtemps,
souligne cet aspect fondamental de communion et d’entraide spirituelle
en Dieu appelée « communion des saints » (voir entre autres Catéchisme
de l’Église Catholique (CEC), n° 953 et 1474).
De façon similaire, des démarches ou
des rituels, des formules envoyées à distance, en faisant appel au
monde occulte — même avec l’intention de bien faire — peuvent aussi
agir dans la vie de quelqu’un, mais en négatif (CEC, n° 2117).
D’une certaine manière, ils font partie des « sorts ». Dans ce cas, il
n’y a ni faute ni péché personnel mais des conséquences liées à une
faute faite par quelqu’un en notre nom.
Il n’y a que l’état de grâce, une vie quotidienne en communion avec le
Christ dans son Église par les sacrements fréquents, qui peut protéger
de ces atteintes. "
(François Mathijsen, Les expériences paranormales, coll. Que penser de
?, Éd. Fidélité, Namur, 2014, p. 78-79).
Comment expliquer que la
conjuration des maladies
produise un réel soulagement
mais entraîne aussi des conséquences
graves
dans la vie des personnes conjurées
?
Pour
poursuivre la réflexion, merci de vous rendre sur la page suivante.
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